À cause des suppressions de trains, elle fait 3h de vélo pour assurer une garde à l'hôpital de Perpignan
Nous luttons pour le train comme moyen de transport social et écologique, alternative à la voiture. Mais ce n'est pas toujours facile. Alors que la quasi-totalité de la population de la côte vermeille vit à quelques kilomètres d'une gare, que le train va presque deux fois plus vite que la voiture et trois fois plus vite que le car sur cette côte où la route n'est que lacets, trop souvent, le train est remplacé par des cars en cas de sinistre loin de chez nous, en cas de grève, en cas de crise sanitaire alors qu'il continue de fonctionner ailleurs. Parfois il n'y a même pas d'alternative. Il faut une sacré dose de courage pour tenter de changer cela, c'est ce que nous faisons par nos manières de vivre (qui implique de faire du vélo comme Alexandra quand il n'y a plus rien) et par nos actions au sein de l'Association des Usagers du Train Perpignan Port-Bou. Quand ils fonctionnent les trains sont merveilleux, extrêmement confortables, un plaisir d'admirer le paysage depuis ses fenêtres.