La 8ème école d’été de la décroissance a eu lieu en partie à Barcelone, et en partie à Can Decreix. Comme chaque année cette école se fait en coopération avec Recherche & Décroissance et l’Université Autonome de Barcelone, l’ICTA (Institut de Sciences et Techniques Environnementales) et s’est tenue à Can Decreix et au Belvédère de Cerbère. Cette année le thème était le narratif de décroissance : la rencontre était l’occasion de développer différentes visions, développer d’autres discours que celui de la croissance infinie dans un monde fini, pour imaginer d’autres voies que de produire toujours plus.

Sept thèmes étaient à l’honneur : le voyage lent, la santé décroissante, les rapports homme-femme, la non-violence, la décolonialité, la décroissance pratique et le localisme. Différents groupes de travail ont ainsi travaillé en utilisant différents formats que ce soit le théâtre, l’écriture, le podcast, la vidéo, le dessin, la bande dessinée. Certains professeurs étaient présents, d’autres étaient en ligne, citons-en quelque-uns : nous avions l’honneur de Frederrike Oldin et Paul Graham Raven spécialistes scandinaves de narratologie, Chris Carlsson de Californie qui a écrit le livre « nowtopia » (utopie maintenant), Mario Giampietro et Filka Sekulova professeurs renommés de l’UAB. Nous avions un des fondateurs du Schumacher College Satish Kumar. Lorenz Keyßer de l’université technique de Zurich nous a présenté sa publication dans la revue Nature montrant qu’étudier l’option de décroissance est incontournable si on veut résoudre la crise climatique. Jill Carr-Harris de Ekta Parishad nous présentait le mouvement non-violent des sans-terres qui organise en Inde des marches avec 1 million de participants. Inès Léraud, journaliste d'investigation, nous a présenté sa bande dessinée à succès sur les algues vertes. L'école était aussi l'occasion de mettre la décroissance en pratique à Can Decreix, et vu le nombre important de personnes qui souhaiteraient s'y inscrire, contribue à la renommée de Cerbère.

Différents journalistes sont venus à Can Decreix lors de l'école d'été de la décroissance.

À Cerbère, la décroissance s’enseigne et s’expérimente à “Can Decreix”
Comme chaque été depuis huit ans, une trentaine d’étudiants de différentes nationalités sont venus à Cerbère pour étudier et mettre en pratique les différents concepts de la décroissance : un mode de vie écologiste et non-consumériste, soutenable pour la planète et les générations futures.